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segunda-feira, 14 de dezembro de 2009


Bem, faltam algumas páginas pr'eu terminar o Bonjour Tristesse de
Françoise Sagan e antes d'eu devolvê-lo vou marcar
as frases que eu gostei do livro:

(...) Il me tenait serrée contre lui, soulevée, la tête sur son épaule.
En ce moment-là, je l'aimais. Dans la lumière du matin, il était
aussi doré, aussi gentil, aussi doux que moi, il me protégeait. Quand
sa bouche chercha la mienne je me mis à trembler de plaisir
comme lui et notre baiser fut sans remords et sans honte,seulement
uma profonde recherche, entrecoupée de murmures

(...) Pour la consoler, une idée cynique me vint, qui m'enchanta
comme toute les idées cyniques que je pouvais avoir: cela me
donnait une sorte d'assurance, de complicité avec moi-même,
enivrante.

(...) Les baisers s'épuisent, et sans doute s'il m'avait moins aimée,
serais je devenue sa maîtresse cette semaine-là. (...)
Je me rappelle encore le goût de ces baisers essoufflés,
inefficaces, et le bruit du coeur de Cyril contre le mien en
concordance avec le déferlement des vagues sur le sable...Un,
deux, trois, quatre battement de coeur et le doux bruit sur le
sable, un, deux, trois...

(...) J'acquérais une conscience plus attentive des autres, de moi-même.
La spontanéité, un égoisme facile avaient toujours été pour moi un
luxe naturel.

(...) Je sais, dis-je. Moi, je suis le jeune être inconscient et sain, plein
de gaieté et de stupidité.

(...) J'avais la même impression que lorsque le sable s'enfuyait sous
moi, au départ d'une vague: un désir de défaite, de douceur m'avait
envahie et aucun sentiment, ni la colère ni le désir, ne m'avait
entraînée comme celui-là. Abandonner la comédie, confier ma vie,
me mettre entre ses mains jusqu'à la fin de mes jours. Je n'avais jamais
ressenti une faiblesse aussi envahissante, aussi violente. Je fermai
les yeux. Im me semblait que mon coeur cessait de battre.

(...) Un jour, j'aimerais quelqu'un passionnément et je chercherais
un chemin vers lui, ainsi, avec précaution, avec douceur, la main
tremblante...

(...) J'aperçus au fond de la mer un ravissant coquillage, une pierre
rose et bleu; je plongeai pour la prendre, la gardai toute douce et usée
dans la main jusqu'au déjeuner. Je décidai que c'était un
porte-bonheur, que je ne la quitterais pas de l'été. Je sais pas pourquoi
je ne l'ai pas perdue, comme je perds tout. Elle est dans ma main
aujourd'hui, rose et tiède, elle me donne envie de pleurer.

(...) Je ne sais pas ci c'était de l'amour que j'avais pour lui en ce moment-
j'ai toujours été inconstante et je ne tiens pas à me croire autre que je
ne suis - mais en ce moment je l'aimais plus que moi-même, j'aurais
donné ma vie pour lui.

(...) Le soleil se décrochait, éclatait, tombait sur moi. Où étais-je? Au fond
de la mer, au fond du temps, au fond du plaisir...


(...) Mon corps le reconnaissait, se retrouvait lui-même, s'épanouissait
contre le sien. Je l'embrassai passionnément, je voulais lui faire mal, le
marquer pour qu'il ne m'oublie pas un instant de la soirée, qu'il rêve de moi,
la nuit. Car la nuit serait interminable sans lui, sans lui contre moi,
sans son habileté, sans sa fureur subite et ses longues caresses.

(...) Je ne me plais pas. Je ne m'aime pas, je ne cherche pas à m'aimer.
Il y a des moments où vous me forcez à me compliquer la vie. Je vous
en veux presque.

(...) Tu te trouves odieuse? Dors plus, bois moins.

(...) Nous étions de la même race, lui et moi; je me disait tantôt que
c'était la belle race pure des nomades, tantôt la race pauvre et
desséchée des jouisseurs.

(...) Mais je n'aime pas cela, de devoir recourir aux déficiences de
ma mémoire, à la légèreté de mon esprit, au lieu de les combattre.
Je n'aime pas les reconnaître, même pour m'en féliciter.

(...) Seulement quand je suis dans mon lit, à l'aube, avec le seul
bruit des voitures dans Paris, ma mémoire parfois me trahit:
l'été revient et tous ses souvenirs. Anne, Anne! Je répète ce
nom très bas et très longtemps dans le noir.
Quelque chose monte alors en moi que j'accueille par son
nom, les yeux fermés: Bonjour Tristesse.


-Aliás, acabei de terminar :)

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